Russie

Vers Kazan puis Iekaterinbourg

Nous sommes partis de Moscou dimanche en train de nuit, nous avons parcouru 820km à l’est de Moscou pour atteindre Kazan, capitale du Tatarstan. Comme pour le premier train, ponctualité de rigueur au départ comme à l’arrivée. Nous avions pris ce coup ci les deux couchette le long du couloir, toujours en 3ème classe. Le long du couloir, la couchette du bas est composée de 2 petits sièges qui se font face avec une petite table entre chaque siège. Lorsqu’il est temps de dormir, la table se renverse et se couche pour former la banquette. De ce coté ci chaque extrémité de la banquette détient une cloison, les personnes de plus d’1m80 ne rentrent pas allongées, elles prennent donc les couchettes de l’autre coté du couloir, ce qui fait que quelques pairs de pieds dépassent dans le couloir.

Nous sommes arrivés à Kazan pour 8h, ici les choses sérieuses commencent! Les traduction latines ont disparu et il est très difficile de tomber sur quelqu’un qui parle Anglais! L’auberge étais juste en face de la gare, nous avons pu déposer nos sacs pour visiter tranquillement la ville. Heureusement car la visite de Kazan aura été une des nos plus longues sorties de la semaine avec 27 km de marche. Le kremlin de Kazan est magnifique, le reste de la ville est aussi très sympa avec un aménagement cyclable sur quelques kilomètres le long de la rivière. Le bâtiment du ministère de l’agriculture de la région est aussi sublime. D’après notre guide (un livre), la région du Tatarstan est très riche en pétrole, Moscou lâche pas mal d’argent pour que Kazan reste fidèle à la Russie.

En ce lundi 2 septembre, les Russes devaient faire leurs rentrée également, nous avons croisé pas mal d’écoliers en uniforme, ils avaient tous un bouquet de fleurs à la main. D’après nous, c’est un cadeau de bonne année pour la maitresse. A vérifier.

Après une grosse nuit de 11h, nous sommes d’attaque pour reprendre le train pendant 15h vers Iekaterinbourg (le plus dur reste à venir :p ). Vu qu’on s’y est pris un peu à l’arrache, il n’y avais plus de place sur les wagon 3ème classe. Un train est tout de même composé de 15 à 20 wagons de ce que nous avons pu observer. Quand le wagon se trouve au bout du train, ça fait de la marche… Finalement c’était pas plus mal, la 2ème classe est composée de compartiments fermés de 4 couchettes, plus spacieuse. Un petit escalier se déplie à l’entrée du compartiment pour pouvoir monter sur les couchettes supérieurs. En 3ème classe, il faut être gymnaste pour se glisser en haut, la couchette est à 50cm du plafond et il y a juste une cale ou poser son pied pour monter.

Sur la première partie du voyage nous étions les seuls dans le compartiment. En début de soirée nous avons été rejoins par Rabik et Raif. Deux Russes très sympa et délirant, ils nous ont gracieusement offert à manger (ils on eu pitié de nos bols de pâtes déshydraté) et ils nous ont également partagé quelques shots de Vodka. A l’aide de traducteur sur le téléphone quand internet fonctionne et quelques photos nous avons pu échanger sur quelques sujets, bien sympathique (famille, maison, voiture, travail, prix du gasoils 😉 …).

Nous sommes passé du fuseau horaire UTC+3 à UTC+5, en regardant la carte c’est assez étrange, le fuseau UTC+4 est quasi inexistant. Nous avons donc 3h d’avance sur la France, Paris est en UTC+1 mais ici l’heure d’été n’existe plus depuis 2011, ce qui nous rapproche d’une heure jusqu’à votre passage à l’heure d’hiver. Le fuseau horaire est aussi un point de vigilance sur les horaires des trains. Autant dans les gares que sur le site de la RZD (société des chemins de fers Russe) les heures sont parfois affichés en heure local, parfois en heure de Moscou… (la gymnastique des heures !!!)

Nous sommes arrivés à Iekaterinbourg ce matin à 8h heure locale. Jusque la nous avions un confortable 23°C constant, à la sortie du train nous avions perdu 10° et un épais brouillard masquait la ville. De quoi donné une ambiance plus que monotone d’autant plus qu’ici les transports en commun sont d’une autre époque! Dans les tram/bus les affichages de lignes sont fait sur des pancartes en bois. Bien que la ville se dispute la 3ème place des villes les plus importantes de Russie, les rues sont bien moins entretenus que ce que nous avons pu voir jusqu’à maintenant, de même pour les véhicules. Iekaterinbourg, c’est aussi la ville qui marque la frontière entre le continent européen et asiatique, nous voici officiellement en Asie!

La petite surprise du jour est que nous n’avions pas d’accès internet dans l’auberge. Nous y comptions pas mal étant donné que nous n’avons toujours pas d’hébergement pour demain. Une des filles qui gère l’auberge est prof de Français et nous explique que depuis hier il y a des problèmes de déconnexion, quand on traduit le message qui s’affiche en Russe (merci Google traduction hors ligne) on comprend qu’ils n’ont pas payé la facture. On avait déjà des aprioris au vu de la notation de l’auberge sur HostelWorld. On espère au moins passer une bonne nuit. Le train c’est cool mais pas trop reposant. Et pour internet, obligé de sortir en ville boire une bière, flute alors…

Demain encore une journée de train en perspective, direction Novossibirsk. Nous passerons de nouveau deux fuseaux horaires (UTC+7 à destination).

Quelques images supplémentaire de Moscou et Iekaterinbourg à venir (la carte SD est resté à l’auberge sans WiFi…)

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