Namaste!

Sur notre itinéraire nous avons essayé de réduire au maximum les trajets en avions. En regardant de plus près comment passer la frontière entre la Chine et le Népal on s’est rendu compte que c’était compliqué et ultra cher! Il faut des permis pour entrer au Tibet, prendre un guide ect pour un total d’environ 3000€. Puis par ce biais nous aurions du acheter un faux billet d’avion ou de train, document obligatoire pour demander le visa Chinois. On n’était pas trop chaud non plus pour abandonner notre destination caprice, alors on a prit la solution facilité par les airs.

En attendant notre avion à Chengdu, nous avons retrouvé énormément de Français. Enfaite, depuis la France l’option économique pour aller au Népal fait escale a Chengdu. Nous voila donc dans un avion Chinois direction le Népal avec pleins de Français. Parmi eux nous avons eu le privilège de rencontrer la famille vomito, avec la fille qui vomie à nos pieds dans la navette vers l’avion, puis le fils qui vomi 2 sièges à côté dans l’avion. Les vacances commencent bien pour eux, un de leurs bagages est resté en Chine! Hormis cela ce vol fut tout de même particulier. En survolant l’Himalaya l’avion semble voler à base altitude au milieux de ces immenses montagnes à perte de vue.

Nous voici donc maintenant à Katmandou, dès la sortie de l’aéroport nous sommes plongé dans une circulation intense et anarchique. Bien qu’il semble exister un code de la route ici, les Népalais semblent ignorer totalement son existante. Officiellement le sens de circulation est a gauche, dans la réalité chaque voie est a double sens. En plus de cela l’état du réseau routier est vraiment pas terrible, pas étonnant que les accidents soient fréquents.

Dans le quartier de Thamel et aux abords des lieux d’intérêts, les touristes sont en permanence sollicités par les locaux: “Achètes ceci”, “Tu veux un taxi?”, “Regarde ça! Pas cher”. Même en déclinant par politesse ils insistent. Un gamin qui nous reclamait de l’argent nous à même sorti: “Népal is not your contry, don’t come to Népal”. On s’est senti perdre totalement confiance envers la population qui semble s’intéresser qu’à notre argent et cela nous renferme. C’est délicat, d’un côté on comprend la dureté de la vie ici mais d’un autre on ne peut pas se faire pomper à tout bout de champs. Même si notre budget n’est pas illimité on ne compte pas dépensé moins d’argent ici qu’ailleurs.

Katmandou est aussi une ville très polluée et poussiéreuse. Il y a peu de place pour les piétons,il faut faire attention où tu marches, ça demande de rester constamment concentré. Nous étions sensé rester pas loin d’une semaine sur Katmandou en attendant l’arrivée de nos copains pour partir en trek. Finalement ce cocktail nous aura fait céder au bout du 2ème jour. Nous nous sommes alors dirigé vers Baktapur, situé à 14 kilomètres à l’est de Katmandou. Pas de train ici, les trajets se font en bus ou en avion. Le taxi est également une option qu’il faut bien savoir négocier.

Il existe deux types de bus, les tourist bus et le local bus. La différence est que le tourist bus se limite aux places assises disponible dans le véhicule, tandis que dans le bus local tu peux t’entasser tant que ça rentre. L’inconvénient du tourist bus c’est qu’il y en a très peu, alors que les bus locaux sont fréquents et tournent à longueur de journée. Prendre le bus ici est une expérience a part entière. Les arrêts ne sont pas indiqués, on les reconnais aux personnes attendant au bord de la route.

A Katmandou, les bus s’enchainent les uns derrières les autres. Ils passent aux arrêt en première roulante, porte ouverte avec un gars qui cris le noms de leurs destinations (enfin c’est ce qu’on pense!). Pas de temps à perdre, le bus trace sa route et faut sauter dedans. Si t’es à la traine, le gars frappe sur la carrosserie du bus pour le stopper. Forcément ça bouche derrière et ça klaxonne. Heureusement nous étions accompagné de notre guide que nous avions rencontré le matin pour faire un point sur le trek à venir. Il a pu nous indiquer le bon bus après nous avoir emmener à l’arrêt en scooter, avec nos sacs!

Nous avons mis 1h30 pour faire les 15 kilomètres. Même si nous étions coincés entre deux sièges avec nos sacs sur les genoux, nous avons eux de la chance d’avoir deux places assises. Comme plusieurs villes ou quartiers de Katmandou fréquentés par les touristes, l’entrée dans le centre historique de Baktapur est payant pour les touristes. L’argent sert à la reconstruction et l’entretien de la ville. Les traces du séisme de 2015 sont encore bien visible, on croise des bâtiment en reconstruction ou en ruine partout, même dans Katmandou.

La ville est en effet plutôt agréable et propre, plus qu’a Katmandou, on s’y sent beaucoup mieux. Nous y resterons la journée et la nuit. Dès le lendemain matin nous reprenons le bus pour pousser un peu plus loin dans les collines vers Nagarkot (hé oui, à 2175 mètres d’altitude ce n’est pas encore la montagne). Cette fois ci nous avons de la place pour poser nos sacs, une roue de secours prend la place de 4 sièges. Le bus local fait aussi transport de marchandises, un gars arrive derrière avec 3 sacs de 50 kilos de farines. No problem, ça passe par dessus nos sacs. Le gamin au volant semble avoir 15 ans, il grimpe la piste sinueuse large comme une route de campagne pied au planché. A chaque virage il enclenche son klaxon de fête foraine, les enceintes du bus donnent tout ce qu’elle peuvent sur un registre très varié. On s’arrête plusieurs fois, on prend même un gars qui monte avec sa brouette.

Nous arrivons au village après plus d’une heure de route. La bas nous avons un magnifique panorama sur les sommets de l’Himalaya, dommage que ce soit un peu couvert. Encore une journée et une nuit avant de redescendre sur Katmandou pour attendre les copains qui arrivent le lendemain (27/10). Mauvaise nouvelle, on apprend tout juste que sur les cinq, trois ont raté un avion. On ne sait pas vraiment ce qu’il se passe pour le moment. A suivre, suite a cela nous sommes sensés partir 10 à 15 jours.