Pékin alias Beijing

Le samedi 5 octobre 7h30 c’est le grand départ pour la Chine. Nous avons dormis tout prêt de la gare afin de ne pas avoir le trajet à gérer à travers la capitale le matin. On accède au train sans difficulté et la bonne surprise est que nous sommes que tous les deux dans notre cabine de quatre. Nous avons le droit à plusieurs nouvelles petites attentions par rapport à d’habitude, thé et café gratuit et même un thermos directement dans la cabine, ce qui nous évite les allez-retours à l’entrée du wagon avec nos tasses à la mains remplis d’eau bouillante. C’est parti pour un trajet plein de confort jusqu’à 14h35 le lendemain, direction Pékin!

Le soir vers 19h on arrive au niveau de la frontière. Premier arrêt côté Mongol, un policier récupère nos passeports. Rien d’autre, pas de contrôle mais ça dure 1h30! Pendant ce temps on est dans notre cabine, on prend notre repas et on se fait une partie de carte, on s’occupe.

A 21h on s’arrête côté Chinois. La responsable du wagon nous dit “Go, Go!”. Il a l’air de faire frais, on met une petite veste et nos chaussures et on commence a sortir. La responsable du wagon revient à la charge “Go, with bag!”. Là, on ne sait pas vraiment ce qu’il se passe, on savait qu’à la frontière ils changent les “roues” du train due a un écartement des rails différents en Chine, mais pourquoi descendre avec nos sacs? Doit-on changer de train? C’est le bordel dans la cabine. On demande des informations qu’on aura pas ! Dans tous les cas on ferme nos sacs on récupère nos affaires aussi vite qu’on peut avec toujours le “Go! Go! Go!” derrière nous! Nous voila sur le quai de la gare de la frontière de Chine sans savoir ce qui se passe! On suit les passagers de notre train qui nous conduisent dans un grand hall de gare avec une multitude de “checkpoint” :

• Étape 1: Remplir le formulaire pour déclarer l’entrée en Chine.

• Étape 2: Contrôle de nos passeport / empreintes avec une machine automatique, elle nous sort un papier comme quoi nos empruntes correspondent bien à notre passeport.

• Étape 3: Contrôle encore des papiers avec les douaniers et encore une prise d’empreintes ! Ça y est notre visa en tamponné !

• Étape 4: Contrôle de nos bagages au portique.

C’est fini pour les contrôles nous voilà tous enfermé dans ce hall de gare sans savoir pour combien de temps! Heureusement on a 3 épisodes de la Casa del Papel à finir (vive Netflix en hors ligne!) Vers 00h45, ça y est le train est de retour et nous pouvons sortir rejoindre notre wagon! On va vite se coucher… On nous demande rien de plus. Le train repart à 2h pile. On se réveil avec des magnifiques paysages très valloneux de la Chine !

14h35, nous voilà maintenant à 8 444 km de Laval! On est premièrement surprit par la tranquillité de la ville. Certes il y a du monde, beaucoup de monde mais les rues sont très calme, même avec de la circulation. Il faut dire qu’en arrivant d’Oulan-Bator on à des bourdons dans les oreilles et de la suie collé aux narines. Même si niveau pollution n’est pas top ici, voir pire, on a l’impression de mieux respirer. La deuxième chose qui nous a marqué c’est la facilité pour se déplacer en vélo. Dans toutes les rues il y a une piste cyclable aussi large que la voie pour les automobilistes. On a pu rouler en vélo sur le grand boulevard de Pékin où ont lieux les grands défilés Chinois devant la place Tiamenn. Enfin, l’autre point marquant est le nombre de toilettes publiques accessibles a tout les coins de rues (comme les policiers) très pratique en cas d’attaque intestinale après un repas un peu trop épicé.

Après les points positifs, les points un peu irritants. L’écart culturel entre nous et les Chinois est tellement grand qu’on a du mal à s’adapter. Le plus gênant pour nous est qu’ils sont vraiment sans gêne. Ils crachent partout de gros mollard, ils te poussent parce que tu gênes pour prendre un selfie et en plus de nous regarder comme si on venait d’une autre planète ils nous filment comme si de rien n’était. Tout semble plus compliqué et c’est difficile de se faire comprendre, même quand ils ne comprennent pas ils disent “ok” ce qui devient embarrassant. La dernière fois que nous avons pris un taxi, nous lui avons montré un mot lui demandant si il avait de la monnaie, car nous avions que des billets de 100. Il nous dis “ok!”. Nous lui montrons où nous souhaitons aller et nous dis “ok!”. Résultat, il ne s’est pas arrêter ou nous voulions à la base et au moment de payer il est surprit de voir un billet de 100 et n’a pas de monnaie. Malgré tout cela, on sent bien qu’il n’y a pas forcément de mauvaise intension et qu’on essaie de nous aider.

Pendant ces premiers jours en Chine nous nous sommes perdus dans les petites ruelles très animés de Pékins, on a découvert l’immense cité interdite et le temple du ciel. Nous avons fais un petit saut sur la muraille de Chine qui fera l’objet d’un prochain article.